Premières expériences et engrenages : Chapitre 114 : Un voisin plutôt pressé

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il y a 1 an

Chapitre 114 : Un voisin plutôt pressé

Nathalie se précipita pour ouvrir.

  • Bonsoir, vous êtes son voisin ? demanda-t-elle. Nous vous attendions.

Deux hommes entrèrent. Christian et Vlad se présentèrent. J’étais certain de n’avoir jamais vu le prénom de ce dernier sur la sonnette ni sur la boite aux lettres. La connotation étrangère ne devait pas être appréciée. Il l’avait omise. Vlad était charmant avec ces dames, leur faisant même le baise-main. Mon appartement me paraissait d’un coup beaucoup trop petit.

  • Alors ? Avez-vous étudié ma proposition ? commença Vlad.

  • J’ai décidé de la rejeter et de vous en faire une autre.

  • Allez-y, répondit-il l’œil joueur.

  • Tous les dimanches soir hors vacances scolaires, jusqu’à fin mai, il viendra dans votre appartement avant dix heures du soir et vous le libérerez avant deux heures du matin.

  • Cela me semble un bon point de départ pour une discussion. Nous pourrions accepter mais nous voulons mettre deux conditions

  • Quelles sont-elles ? demanda Ladyscar, ne tenant même pas compte de moi.

Après tout, je n’étais que de la marchandise. De plus, sauf erreur de ma part, elle négociait la non-divulgation de mes photos à la logeuse.

  • La première est qu’il vienne comme il est là, nu pour monter les quatre étages, qu’il frappe à la porte et qu’il attende dans le couloir et que je lui ouvre ou jusqu’à deux heures du matin si je ne suis pas disposé.

  • Accordée, dit-elle un peu vite.

  • Qui habite au même étage ? s’inquiéta Valérie.

Christian la regarda, détaillant chaque morceau de chair qu’elle ne couvrait pas. Un instant je sentis qu’elle allait reprendre son manteau posé sur le dossier de la chaise, mais elle soutint son regard. Un prédateur sentait quand sa proie avait peur et Valérie avait décidé de n’en montrer aucune.

  • Au même étage, il n’y a qu’un autre étudiant, hétéro, mais il rentre généralement avant dix heures, avoua mon futur maître dominical, en prenant bien soin de fortement appuyer sur l’adverbe fréquentiel.

Je regardai Nathalie en faisant des signes des yeux indiquant le haut.

  • Combien y-a -t-il d’étages ?

  • Cinq.

  • Et au dernier, ne doit-on pas passer dans ce couloir pour l’atteindre ?

  • Si en effet. Il y a deux autres chambres.

  • Et qui vit là ? demanda Nathalie, plus par malignité de ce qui m’attendrait que par secours, comme je l’avais senti dans le ton de Valérie.

  • L’une des chambres est occupée par un autre étudiant de la même école que cette larve, pointant le doigt vers moi, qui, tête baissée, n’avait rien dit depuis leur venue. Je le sais car c’est un grand bavard, incapable de tenir un secret.

Bien joué. Il avait, juste par cette courte description, envoyé à mon esprit, un avenir peu glorieux du reste de mon temps dans cette école. Cinq ans. Je devais y passer cinq années.

  • Et l’autre ? demanda à son tour Valérie qui savait qu’en beau parleur, Vlad se réservait la chute pour la fin.

  • La seconde chambre est occupée par une femme d’une trentaine d’année. Je crois qu’elle est femmes de ménage au restaurant sur la rue derrière la place. Tu vois de qui je veux parler ? s’adressa-t-il à moi.

  • Oui, Maître, répondis-je.

  • Vous l’avez bien dressé en un weekend, s’étonna Christian sincère.

Je sais qu’on ne doit pas juger les gens sur leur physique, leur apparence, mais la femme dont il parlait me faisait peur. Elle était souvent habillée de façon gothique, percé de plus de trous que je ne devais posséder d’os, tatouée sur près de toute la surface de son corps et encore je n’en avais vu qu’une partie, la partie dévoilée de l’iceberg. Je ne comprenais pas qu’elle avait pu obtenir un travail dans un lieu public. Même son visage, défiguré par une maladie d’enfance ou une brûlure, lançant des regards meurtriers, m’inspirait la peur. Sous la demande de Vlad, je la décris à mes maîtresses, essayant de minimiser par le choix des mots la peur que j’avais à la croiser.

  • Peut-être pourrai-je te prêter à un elle un dimanche sur deux. Je suis sûr qu’elle pourra t’ajouter deux ou trois trous, dit-il avant d’enfoncer un doigt dans mon cul, de me le faire sentir et ensuite de l’introduire dans ma bouche, devant toutes mes maîtresses.

Je m’étais exécuté sans rien dire. Je risquai bien pire dans l’intimité de son appartement. Valérie détourna le regard, non sans m’envoyer un sourire complice, qui semblait dire « tiens bon ».

  • Quelle est votre seconde demande ? reprit Ladyscar après cette divergence.

Il était évident qu’il ne voulait pas attendre jusqu’à dix heures pour me prendre.

  • Je viens de vous le dire. Vous aviez demandé que votre soumis ne garde aucune trace définitive de mon passage. Moi, au contraire, je voudrais qu’il en ait les marques à jamais. Je voudrais donc que les tatouages et les piercings ne fassent pas partie de cette règle.

Ladyscar réfléchissait aux conséquences.

  • Uniquement s’ils ne sont ni grossiers et ni visibles de prime abord.

  • Par exemple ? demanda Vlad en tombant dans le piège de cette dernière.

  • Pas de traces sur le visage ou les avant-bras, pas de tatouage de sexe. Globalement, je devrais donner mon accord au préalable.

  • Je ne veux ni piercing, ni tatouage, maîtresse, me défendis-je enfin.

  • Un petit papillon sur la fesse ne te fera pas de mal et je te verrai bien avec des anneaux sur les tétons pour attacher des poids, proposa Nathalie en titillant les siens, mimant une jouissance forcée.

Je lui lançai un regard assassin qui dans ma tenue et ma situation, ne reçut pas l’accueil que j’escomptais. Il ne la fit que sourire, bouche ouverte et sexy. Une douleur me prit au niveau de mon sexe comprimé. J’en avais presque oublié la sensation depuis vingt-quatre heures.

  • Accordé, conclut mon voisin. Nous remontons préparer sa venue. A tout à l’heure, me lança-t-il, en se passant la langue sur ses lèvres.

Pendant qu’ils prenaient congé de nous, je regardai la pendule. Il ne restait qu’un quart d’heure.

  • Dois-je vraiment passer ce temps avec eux, essayai-je de renégocier, une fois qu’ils furent partis.

  • Nous en avons déjà parlé ; ton éducation passe par des maîtres des deux genres. Ton humiliation ne peut être que totale. Tu dois complétement t’immerger, si tu me fais confiance.

J’acquiesçai de la tête comme toutes les fois où il m’était trop difficile d’user de la parole, où je ne supportais pas d’entendre ces mots sortir de ma bouche.

  • Pour ce premier dimanche, ce serait bien de lui amener un petit cadeau, poursuivit-elle.

  • A quoi pensez-vous, Maîtresse, questionnai-je désabusé.

Elle sortit, d’un sac qu’elle avait emmené avec elle, un écarteur à bouche. Celui qui autoriserait les deux hommes à m’enfourner leur bite dans la bouche sans que je ne puisse m’y opposer ou risquer de les mordre. A nouveau j’acquiesçai futilement. Elle me l’apposa, l’écartant plus que nécessaire avec ses molettes réglables.

  • Tiens met toi aussi cette paire de menotte, ajouta-t-elle. Dans le dos, précisa-t-elle quand elle me vit commencer par devant.

Elle me glissa la clé, attachée à une cordelette, autour du cou.

  • Pour ton maître dit-elle.

  • Nous t’attendrons ici, dit Valérie, peu pressée de me quitter.

Je la remerciai des yeux, sortis de chez moi et commençai à monter les quatre étages me séparant de mon nouveau bourreau, priant que personne ne me verrait. La lumière s’alluma soudain.

  • Je ne voudrais pas que tu tombes, lança à haute voix Nathalie, la main sur l’interrupteur de la minuterie de l’escalier que je n’utilisais jamais.

J’accélérai ma marche forcée, au moins mes chevilles n’étaient pas entravées, me rappelant néanmoins le risque, en tombant, de ne pas pouvoir me retenir avec les mains. Je savais qu’elle garderait la main sur l’interrupteur, empêchant celui-ci de décompter jusqu’à ce qu’elle me voie, par la cage d’escalier, atteindre le quatrième étage, et plus si affinité, pensai-je.

Je me revis dans mon fantasme, celui que j’avais avoué à Ladyscar et qu’elle avait été enchanté d’accepter durant la négociation avec Vlad. Il y avait pourtant des différences. Des marches grinçaient. Des fissures dans les murs ne me rassuraient pas sur la solidité de l’édifice. L’escalier était, malgré la lumière allumée, beaucoup plus sombre que dans mon imagination. Cela m’arrangeait, je me dépêchai. Plus je montais, plus je montais vite, moins je risquais de croiser quelqu’un. J’arrivai enfin au quatrième.

  • M…, jurai-je, me retrouvant au milieu de couloir devant les deux portes se faisant face.

De quel côté habitait-il ? A droite ou à gauche. Il n’y avait aucun nom ou autre indice sur les portes me permettant de savoir laquelle choisir. Et je ne me rappelais pas qu’il me l’avait indiqué.

Il m’avait vu ramasser les orties. Je réfléchissais à la géométrie de l’immeuble. Ce ne pouvait être que l’appartement de droite. Étais-je sur ? Taper nu à une porte, tomber sur un étudiant, lui grommeler que je m’étais trompé, ne m’enchantait guère.

  • Allez, marmonnai-je à haute voix, me redonnant courage.

Fais-toi confiance, si ce n’est en mes décisions sexuelles, au moins en ma vision dimensionnelle. Je me retournai dos à la porte de droite et y frappai de mes mains attachées dans le dos. Trois coups bien distincts, qui résonnèrent en moi comme le lever de rideau d’une pièce semblant pourtant bien commencée, comme le début d’un nouvel acte alors.

J’attendis.

Une dizaine de secondes se faufilèrent dans une échelle de temps relativiste, autant que de gouttes de sueurs perlant sur les rides de l’espace. Pourquoi faisais-je cela ? J’étais libre. Je l’avais été. Quand exactement. N’était-ce pas toujours été un mirage ? L’avais-je été un jour réellement depuis le premier contact, ou même depuis mes premières envies adolescentes. Est-ce que la réalité physique de cette cage y changeait grand-chose, ou n’était-elle que le symptôme d’une autre réalité plus profonde ?

La porte s’entrouvrit. Le gorille était devant moi, Christian avec son sourire carnassier : la bouffe se faisait livrer maintenant seule et à domicile, comme l’antilope acceptant l’invitation à déjeuner du lion, sachant qu’elle était au menu.

Il ouvrit la porte en grand pour que je puisse rentrer. L’appartement était à peine plus grand que le mien. Mieux décoré, ou plutôt simplement décoré, car le mien ne comptait que le minimum spartiate, le sien était chaleureux. La différence entre un appartement et une chambre d’étudiant où il habitait toutes les semaines.

  • Je ne pensais pas que tu viendrais, dit Vlad.

  • J’obéis à ma maitresse, répondis-je, grommelant avec mon écarteur, qu’il ne s’imagine pas avoir un quelconque pouvoir autre que celui-là sur moi.

  • Et à moi, pour les quatre prochaines heures. C’est Ladyscar qui a pensé à ces menottes ?

J’opinai de la tête ; parler était trop difficile, et trop douloureux.

  • Je vais t’en délivrer. Nous n’en aurons pas besoin pour ce soir. En revanche garde-en l’idée pour les prochaines fois. Tu t’es déjà bien amusé avec des queues, j’ai prévu autre chose pour toi pour ce soir. Ladyscar m’a dit que tu débutais et qu’il fallait tout te faire connaître. Ce soir, ce ne sera ni sexuel, ni douloureux.

Il restait donc l’humiliation, me dis-je alors que le gorille, retirant la clé autour de mon cou, m’enlevait les menottes puis l’écarteur.

  • Tu ne demandes pas ce qui t’attends ?

  • J’ai appris de mes maîtresses à être patient. Je le saurai quand vous l’aurez décidé.

  • On va t’ouvrir un profil gay sur un site avec un bel album photo.

Il est plus esclave que soumis. Mais il l'a choisit. garde à lui, il risquerait de se brûler les ailes.
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